Deuxième volet sur les partitions Art Déco (ce ne sont pas les exemples qui manquent). Regardons à nouveau ce qui fait que l'on peut parler d'Art Déco dans ces dessins fort agréables qui constituent les couvertures de ces partitions.
Au niveau musical, j'aimerais faire remarquer des petites choses très intéressantes, qui sont valables également pour le premier article :
- Il est parfois indiqué : Accompagnement de ukulélé, au bas des partitions. L'instrument très à la mode aujourd'hui avait été complètement oublié après la deuxième guerre mondiale.
- Pour les chansons non-américaines, on peut souvent remarquer que le compositeur n'est pas de la même nationalité que l'auteur. Cela tient au fait que de nombreuses chansons à la mode de cette époque sont des reprises. L'auteur est alors un traducteur.
- Avez-vous noté qu'il faut presque toujours deux personnes (si ce n'est trois) pour faire une chanson. Vincent Scotto, par exemple, n'a jamais écrit une seule chanson entière de sa vie (et on lui en doit plus de 200)..
- On peut remarquer que le ou les noms des auteurs et musiciens prennent des places et importances différentes. Parfois en tout petit en bas, noyé sous le nom de l'interprète, parfois, c'est le nom du parolier est écrit plus petit que celui du compositeur ou inversement. Le phénomène existe encore aujourd'hui. Sur des chaines YouTube officielles de chanteur.se.s variété ou pop, dans les textes d'explications, au bas des vidéos, vous ne trouverez le plus souvent ni le nom de l'auteur ni le nom du compositeur, ceux-ci étaient considérés comme insignifiants, certainement, à côté de l'artiste-interprète. Ou bien peut-être essaie-t-on de nous faire croire qu'ils et elles écrivent tous et toutes leurs chansons.
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